jeudi 19 janvier 2012

TEST : Shadow Guardian

Editeur : Gameloft
Développeur : Gameloft
Date de Sortie : 28 octobre 2011
Prix au lancement : 3 €
Multijoueurs local : non
Multijoueurs online : non



SCENARIO

Vous êtes Jason Call, ancien soldat reconverti en journaliste d'investigation. Vos reportages et enquêtes vous mènent sur la piste d'un groupe de mercenaires, qui souhaitent s'emparer d'une relique mystérieuse nommée Prima Materia. Cachée dans un temple, elle recèlerait une grande puissance, capable de faire de son détenteur le maître du monde. Votre but est donc d'arrêter les mercenaires avant qu'ils mettent la main sur la précieuse relique. Ainsi, vous voilà parti pour des destinations exotiques telles que des ruines égyptiennes, des temples hindous, des sanctuaires engloutis et les plaines de l'Antarctique.




O
n le voit, l'argument scénaristique provient directement du film Les Aventuriers de L'Arche Perdue, où une bande de nazis veut s'emparer de L'Arche d'Alliance, relique biblique qui donne un pouvoir absolu à qui la possède. Une manière de puiser à la source du genre aventure, plutôt que dans les jeux qui s'en sont inspirés eux aussi tels que Tomb Raider ou Uncharted. Idéal pour ne pas être considéré comme un sous-dérivé de ces titres. D'autant que la tentation est grande pad en main, tant les mécanismes de jeux en sont proches. On saluera d'autant plus la démarche que les développeurs en ont profité pour garder la dimension fantastique du film de Spielberg, contrairement aux deux hits passés avant lui. Un très bon point, qui ajoute un charme indéniable au jeu et permet des designs de montres classieux.

GAMEPLAY
Avec Shadow Guardian, on est en présence d'un pur jeu d'action aventures à la troisième personne. Gunfights avec planquage et escalade en tout genre façon Uncharted seront vos activités principales. Les graphismes sont magnifiques, très réussis techniquement et inspirés esthétiquement, ce qui fait de l'exploration des divers lieux un vrai plaisir. Au fil de la progression, on se surprend à bouger la caméra pour admirer les décors sous nos pieds, quand on est suspendu, ou apprécier les plafonds des divers temples quand on est au sol. Quand le jeu est sorti, la gestion au stick droit de cette caméra était assez désastreuse et le plaisir de jouer en prenait un sacré coup. La gestion du stick gauche pour les déplacements n'était pas mieux, mais on pouvait au moins utiliser la croix en remplacement.




Heureusement, une mise à jour récente a manifestement réglé ce problème de manière impressionnante : on croirait jouer à Shadowgun, la référence en la matière ! Du coup, le jeu devient un pur plaisir à manier et l'exploration des lieux un vrai bonheur, tout autant que les gunfights, où l'on peut enfin maîtriser ses tirs comme un pro. Seul bémol à ce tableau enchanteur, cette précieuse mise à jour a semble-t-il causé des bugs : le jeu freeze parfois durant une ou deux secondes avant de repartir nickel et, bien plus embêtant, il y a régulièrement des crashes. On a alors un écran noir puis retour à la page d'accueil du phone ! Flippant quand on avait passé un moment difficile sans être arrivé au point de sauvegarde. Espérons qu'une prochaine mise à jour corrige vite le problème car, sans ce bug et avec sa toute nouvelle jouabilité, il fait figure d'incontournable hit de la ludothèque.


CONTEXTE
Shadow Guardian fait partie de ce qu'on pourrait appeler "l'élite esthétique" des jeux sur smartphone. Juste derrière les inégalés Dead Space et Shadowgun, il en met plein la vue au premier coup d'oeil. Sorti le 28 octobre 2011, il a pourtant déçu et a beaucoup moins fait parler de lui après qu'avant sa sortie, principalement à cause des contrôles défaillants de la caméra. Il est ainsi passé pour une sorte de pétard mouillé, plein de promesses et fort décevant une fois en mains.




PERSOMETRE
Déçu par la première version, comme beaucoup, j'ai décidé de lui redonner une chance il y a quelques jours. Idée lumineuse, car après une petite mise à jour, j'ai eu l'excellente surprise de retrouver le jeu en version bien plus jouable qu'au départ. Le plaisir apporté par les nouveaux contrôles de la caméra, ainsi que l'efficacité pour passer les niveaux qu'ils apportent - surtout dans les gunfights - font à présent de Shadow Guardian un jeu fort agréable et addictif. Immersif aussi, car le travail sur les musiques, les décors et le design de certains monstres est tout simplement remarquable.




Pour un gars branché action comme moi, les petites énigmes et phases d'escalade disséminées çà et là ne sont jamais un frein au plaisir de jouer, au contraire, elles renforcent l'impact des séquences de gunfight en proposant juste ce qu'il faut de diversité. Et l'ambiance est si classe que ce n'est jamais une corvée d'escalader les diverses paroies, surtout avec des contrôles qui répondent au doigt et à l'oeil. Si seulement il n'y avait pas ces crashes intempestifs...




LES PLUS
- Des graphismes très convaincants
- Des environnements enchanteurs et fort inspirés
- Le design de certains monstres
- Des musiques d'ambiance au top

- Une toute nouvelle jouabilité aux sticks tactiles irréprochable

LES MOINS
- Des bugs font crasher le jeu un peu trop souvent
- Pas très original.

NOTE

15/20
Sans ses bugs, ce jeu d'action/aventure vaudrait un bon 17, car il est très beau, fort bien conçu et doté d'une solide durée de vie.

2 commentaires:

  1. Il donne bien envie, mais j'avais entendu dire qu'il était trop facile. Je compte quand même le faire bientôt.

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  2. Pour les plus exigeants, il y a un mode "difficile" proposé à chaque fois qu'on relance le jeu. Mais, perso, je joue en "normal" et je trouve pas que ce soit trop facile. On avance certes à un rythme constant, mais y a régulièrement des petits casse-têtes qui demandent d'essayer plusieurs fois et certains points chauds dans les gunfights où il faut bien s'organiser pour pas se faire avoir. Aller récupérer un lance-roquettes sous les tirs d'un char par exemple, demande de se planquer à intervalles réguliers pendant qu'on remonte la rue, et ce après avoir éliminé les soldats à pieds depuis un endroit où le char ne peut tirer, sinon c'est le massacre - et j'ai mis bien sûr un certain temps à trouver la bonne approche. J'adore cette manière de concevoir les niveaux d'un jeu d'action personnellement.

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